Un paradoxe flottant sur le Nil : alors que l’Égypte réglemente strictement la vente d’alcool, les croisières offrent parfois un verre, parfois rien, au gré des licences, des ports d’embarquement ou du standing du navire. Difficile d’y voir clair sans décortiquer chaque formule. Ici, les différences de service et de prix invitent à comparer chaque bateau à la loupe avant de réserver.
Ce qu’il faut savoir sur l’alcool à bord des croisières sur le Nil
À bord, le service d’alcool n’est jamais improvisé. C’est le ministère du Tourisme égyptien qui fixe les règles, et seuls les navires agréés, à l’instar de certains hôtels ou restaurants, peuvent obtenir l’autorisation de proposer des boissons alcoolisées à leurs voyageurs. Chaque compagnie applique ensuite ses propres modalités : horaires, types de boissons, accès restreint ou non. Le paysage change d’un opérateur à l’autre, et la palette de choix aussi.
Les compagnies internationales misent souvent sur une sélection classique : bières locales, vins produits sur place, quelques alcools importés. Les croisières haut de gamme, parfois, incluent l’alcool dans une formule all inclusive. Mais sur le Nil, la grande majorité préfère facturer chaque consommation ; les prix, eux, grimpent vite, reflet des taxes et du coût de l’importation. Selon le niveau de confort, le prix par personne peut varier sensiblement d’un bateau à l’autre.
Voici les principales différences d’offre selon le type de croisière :
- Les croisières standards se limitent souvent à quelques bières ou vins locaux, offrant peu de choix.
- Les bateaux de luxe élargissent la carte et personnalisent le service, tout en respectant le cadre réglementaire.
On peut donc consommer de l’alcool sur certaines croisières, mais jamais sans conditions. Avant toute réservation, vérifiez attentivement ce que propose la compagnie : certaines formules excluent totalement l’alcool, d’autres le réservent à certains moments, comme les repas ou les soirées spéciales. Ce détail pèse pour celles et ceux qui apprécient un moment convivial en contemplant le fleuve à la nuit tombée.
Peut-on vraiment consommer de l’alcool pendant la croisière ? Les règles et les réalités
Oubliez l’idée d’une croisière où l’alcool coule à flots sans contrôle. Sur le Nil, tout est question de réglementation. Le ministère du Tourisme, la police touristique, les compagnies : tout le monde veille à ce que les règles soient respectées. La possibilité de boire un verre dépend du type de bateau, certains proposent du vin ou de la bière, d’autres refusent toute vente, ou la restreignent à l’extrême.
La police touristique contrôle, souvent en toute discrétion, la sécurité à bord mais aussi la conformité de l’offre d’alcool. Les compagnies interdisent dans la plupart des cas d’apporter ses propres bouteilles à l’embarquement, ce point est vérifié à chaque départ.
La vie à bord ne se limite pas à la question de l’alcool. Les voyageurs doivent aussi veiller à leur tenue lors des escales, respecter les horaires des visites, suivre les recommandations sanitaires. Ce sont ces détails qui assurent la sérénité du groupe et la réussite du voyage.
En pratique, voici comment le service d’alcool s’organise généralement :
- Lorsqu’il existe, l’alcool est servi dans les bars ou les salons du bateau, rarement ailleurs.
- La discrétion est de rigueur : la consommation publique ne doit pas être ostensible, ni sur le pont, ni au restaurant.
Cette réalité, loin des idées reçues, rappelle que le voyage sur le Nil conjugue plaisirs, découvertes et respect d’un cadre légal strict. Les compagnies composent avec les traditions locales tout en répondant aux attentes de leur clientèle étrangère.
Conseils pratiques pour choisir la croisière qui correspond à vos envies (et à votre apéro)
Avant de choisir votre croisière sur le Nil, prenez le temps d’identifier l’ambiance que vous recherchez. Préférez-vous l’authenticité d’une dahabieh ? Le raffinement d’un bateau de luxe ? Ou la convivialité d’un navire plus accessible, avec buffet généreux et soirées animées ? Ce choix conditionnera l’accès au service d’alcool : les unités haut de gamme, comme le M/S King of Thèbes, proposent souvent une carte étoffée, tandis que les felouques traditionnelles en sont généralement dépourvues.
Pensez à vérifier, lors de la réservation, les conditions de vente de chaque compagnie. La mention all inclusive n’a pas la même signification partout : parfois, elle se limite aux boissons sans alcool ; parfois, elle inclut une sélection d’alcools, toujours dans les limites imposées par la réglementation locale. Prévoyez une carte bancaire pour régler vos consommations, car l’argent liquide n’est pas toujours accepté à bord.
Si vous voyagez en famille, sachez que certaines compagnies aménagent des services adaptés : menus pour enfants, cabines communicantes, animations culturelles en journée, guides spécialisés lors des excursions. Les itinéraires les plus courants relient Louxor et Assouan, avec des visites incontournables, temples de Karnak, de Philae, de Kom Ombo, et, parfois, des étapes jusqu’à la mer Rouge, Marsa Alam ou Hurghada.
Pour bénéficier au mieux du climat égyptien, ciblez la période de novembre à mars. N’oubliez pas les démarches administratives : visa à l’arrivée, assurance voyage, vaccinations recommandées. Les pourboires sont attendus à bord, autant pour le personnel que pour les guides. Une organisation précise transforme la croisière en expérience raffinée, entre découvertes historiques, détente sur le pont et apéritif sous le soleil couchant.
Sur le Nil, chaque croisière dessine sa propre promesse : à vous de choisir le cadre qui correspond à vos envies, pour savourer l’Égypte comme on ouvre un carnet de voyage, un verre à la main ou pas.
